Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Ce bobard de printemps est du même ordre que la prétendue déclaration « nationale-socialiste » de Jean-Marie Le Pen à un journal grec.
La vérité est simple : depuis dix ans au moins, je suis, au vu et au su de toutes les autorités, inscrit sur la liste électorale du secteur dont relève l’Université où j’enseigne, qui est en droit de la fonction publique ma « résidence administrative », et au regard de l’article 102 du Code civil, mon « principal établissement ».
Alors que la presse rendait compte de mes votes, et que les assesseurs de mes adversaires avaient accès à mon inscription, nul ne l’a jamais contestée.
Il existe cependant pour cela une procédure, ouverte en début d’année à tous les électeurs.
Si les communistes souhaitent contester mon inscription, ils le pourront, mais… l’année prochaine. Je les attends ! Mais d’ici-là, je suis bien candidat, et le préfet qui s’est refusé à élever une contestation, m’en a délivré attestation définitive.
Il est assez plaisant de voir le parti de M. Bayeurte et de Mme Goutman, champions de la fraude électorale, donner des leçons dans ce domaine, et le parti qui veut faire voter les étrangers prétendre empêcher un professeur à l’Université de Lyon d’être candidat dans la banlieue lyonnaise.