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Le monôme du printemps éclate, les Français trinquent.

Un peu plus d’une année après l’avoir porté à un score soviétoïde, la gauche hargneuse, haineuse et démagogique a présenté la facture à Chirac, lui qui s’était tant réjoui du « sursaut démocratique » dans la rue entre les deux tours de l’élection présidentielle…Facture présentée également à Raffarin, qui a intitulé son dernier ouvrage « La France de mai »…Est-ce pour justifier le propos du cinéaste engagé à gauche Claude Chabrol, « l’effet Raffarin s’arrêtera le jour ou le clown ne fera plus rire… »

Ceux qui n’ont pas du rire, ce sont sûrement les lycéens placés dans la plus totale incertitude au moment de passer le bac . Parmi eux, plusieurs milliers, sûrement, avaient défilé contre Jean-Marie Le Pen l’an dernier. Certains, on peut l’espérer, s’interrogent sur la capacité de leurs enseignants à leur laver le cerveau et les manipuler sans vergogne, faute de leur assurer une formation adéquate pour affronter l’avenir.

Oui, la France de mai 2003 a rencontré la haine, la lâcheté, l’obscurantisme . Haine propagée par la gauche et l’extrême-gauche, qui a consisté à empêcher (souvent par l’intimidation et la violence) les Français honnêtes et travailleurs, du secteur public comme du secteur privé, d ‘accéder à leur lieu de travail . Cette gauche et cette extrême-gauche, qui puisent aux mêmes sources de la subversion. Nous n’avons pas attendu, pour notre part, les raffarinades calculées en clair-obscur pour savoir que socialisme n’a jamais rimé avec justice sociale. Le gouvernement a montré les limites de son prétendu « courage » en décidant de ne pas toucher aux scandaleux privilèges des régimes de retraite spéciaux : chacun sait qu’ils ont été concédés par de Gaulle au Parti communiste et à sa clientèle en 1945…Aucune raison, bien au contraire, que le soviétophile Chirac n’aille pas dans le même sens en 2003 . Les experts économiques et sociaux ( y compris un certain nombre d’entre eux, notoirement classés à gauche) se sont a contrario efforcés de démontrer que la réformette gouvernementale ne consistait in fine qu’à gagner du temps, et qu’en fait le système par répartition allait être de nouveau confronté à la cessation de paiements d’ici la fin de l’actuelle décennie . Obscurantisme, enfin, que cette attitude vulgaire d’enseignants syndiqués et gauchistes ayant pratiqué de multiples autodafés des écrits de leur ministre…

Ainsi, les Français ont payé un lourd tribut à ce nouveau monôme. Fatigue, exaspération, heures de travail perdues par millions, loisirs gâchés, touristes écoeurés… et souvent beaucoup plus grave. Les chefs des PME auraient pour ne citer qu’eux, perdu entre 30 et 40% de leur chiffre d’affaires sur le mois de mai dernier. Les casseurs de la Place de l’Opéra ( qui se sont au passage permis d’interrompre une représentation ) n’ont été condamnés, par une justice complaisante, qu’à des peines avec sursis…

Ce mois de mai sera sans doute, pour M. Raffarin, le commencement de la fin, comme en témoigne sa dégringolade dans les sondages . Car la perspective de la réforme de l’assurance-maladie, pour un gouvernement paralysé par le système de l’oligarchie syndicale, s’avère bien sombre.

Chirac et sa majorité ont été élus sur des promesses de réforme, mais avec le concours de ceux qui n’en voulaient à aucun prix. Ce grand écart va se poursuivre. Jusqu’à l’écartèlement. Un supplice fort douloureux, qui les exposera au démembrement de leur électorat.

A nous de récupérer tous ceux qui, en votant pour eux, ont juré que c’était la dernière fois. Il n’est jamais trop tard pour bien faire !

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