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La discrimination positive, apothéose de la préférence étrangère.

Lors de l’émission télévisée “100 minutes pour convaincre”, M. Sarkozy a clairement indiqué qu’il faisait de la “discrimination positive” une priorité absolue. Rien d’étonnant de la part de ce véritable V.R.P. multicarte de la politique qu’est le ministre de l’Intérieur : il est un praticien permanent – à plus forte raison depuis son arrivée place Beauvau – du clientélisme politique. Ainsi donc, la classe politicienne qui, de l’extrême gauche à l’UMP, a fait de “la lutte contre toutes les discriminations” son leitmotiv favori et du Front national son ennemi numéro 1, lutte bien pour une forme de discrimination : celle qui favorise ceux qui viennent de l’étranger au détriment des Français de souche.

Le ministre des Affaires sociales n’est pas en reste, lui qui prépare subrepticement un projet de loi visant à créer une nouvelle voie d’accès dans la fonction publique fondée sur la discrimination positive. Pourrait-on encore citer les embauches préférentielles de jeunes issus de l’immigration par Aéroports de Paris, avec, à la clé, le retrait de plusieurs dizaines de badges d’accès aux avions et aux soutes à bagages, à la suite d’enquêtes des Renseignements généraux et de la DST ?… Ou encore l’entrée sans concours (ce qui est un comble lorsqu’on se veut être une “grande école”) à Sciences-Po pour des lycéens issus des ZEP, à l’initiative d’un directeur notoirement engagé à la gauche de la gauche mais totalement approuvé par le gouvernement actuel… Face à de telles initiatives, le “préfet musulman” de M. Sarkozy semblerait presque suranné…

Vers l’islamisation !

Le choix de la discrimination positive n’est que l’aboutissement logique de deux faits essentiels totalement imputables à la classe politicienne et plus particulièrement à Jacques Chirac. L’immigration extra-européenne massive, dopée par la décision du regroupement familial de Chirac alors Premier ministre, entretenue de plus belle depuis, encouragée par les oriflammes maghrébins (frappés, faut-il le rappeler, des attributs islamiques) qui ont salué la réélection massive de ce dernier en 2002, continue aujourd’hui de modifier en profondeur l’identité millénaire de notre pays et de notre peuple. Tout tend à arracher cette identité à la civilisation occidentale et chrétienne dont elle est issue. De surcroît, la pseudo “laïcité à la française” – dont la raison d’être originelle, sur les fonts baptismaux maçonniques, visait à anéantir avant tout les fondements chrétiens de notre civilisation – explose aujourd’hui sous les coups de boutoir de l’islamisation. Les conclusions de la Commission Stasi en sont le dernier révélateur. En fait, là où l’enseignant (souvent syndicaliste et gauchiste), le policier, le magistrat, l’éducateur spécialisé et autres ont échoué, force en est de s’en remettre à l’imam… Chose qui a déjà été faite lors de multiples “intifadas” dans plusieurs quartiers de peuplement immigré dits “sensibles”… Alors, aujourd’hui Tokia Saifi, demain Tarek Ramadan ?…
Le sort de la discrimination positive s’est pourtant mal terminé dans le pays qui l’a vu naître, les États-Unis . Il fut pourtant imposé outre-Atlantique dans un objectif plus louable : celui s’insérer dans la nation la communauté noire, qui se devait de gagner une place notoirement méritée par l’engagement de nombre des siens sous la bannière étoilée. Pourtant, sous la pression des Noirs eux-mêmes, l’État de Californie, par le fait d’un référendum populaire, a dû officiellement abandonner la discrimination positive : les Noirs s’étaient in fine rendu compte que leurs diplômes, obtenus du fait de quotas réservés à l’université, étaient totalement dévalorisés sur le marché du travail et que, surtout, ils reposaient sur le présupposé de leur infériorité intellectuelle !

Les étrangers d’abord ?

En France, cependant, les maniaques de la discrimination positive et de la préférence étrangère, qui sont souvent les mêmes, ont trouvé pour le moment un artifice. S’appuyant sur une décision du Conseil constitutionnel de janvier 1995 ( consécutif à une loi portant sur l’aménagement du territoire ), ils prétendent rendre légitime la discrimination positive à partie de critères territoriaux et non plus personnels. Ce qui est en fait un véritable leurre, quand on sait que les espaces en question constituent depuis bien longtemps des territoires perdus de la Nation et de la République, livrés sans vergogne à la colonisation étrangère et où le Français de souche n’a le choix qu’entre le profil bas et la fuite…

Aujourd’hui, le dernier repli sur la discrimination positive marque l’échec d’une classe politicienne qui a décidé de passer la France par pertes et profits pour assurer sa survie… en attendant que l’islamisme assure sa relève… à moins, bien sûr, d’un sursaut du peuple français. On en voit les débuts. Il est grand temps.

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