La France va mal. Et nos adversaires en sont responsables. Prenons un exemple : la décentralisation est un tour de bonneteau, par lequel les politiciens français cherchent à se défausser sur les régions de ce qu’ils n’assument plus, sans pour autant renoncer aux impôts prélevés.
C’est ainsi qu’en Rhône-Alpes, de 1986 à 1992, la fausse droite, pratiquant la politique du chien crevé au fil du fleuve socialiste, a fait passer les dépenses de la Région de 1 608 MF* à 4 584 MF, triplé la fiscalité régionale, de 844 à 2 400 MF, et quadruplé la dette, de 260 MF en 1986 à 1 040 MF en 1992.
Et cela n’a pas cessé depuis : partout, gaspillages, clientélisme, et aussi compétences nouvelles héritées d’un état en voie de décomposition :
– Lycées de type “Pailleron” ou autres ;
– TER, trains pourris qui n’avaient plus d’“Express” que le nom ;
– Coût social et urbain de l’immigration rebaptisé “DSQ” puis : “Politique de la Ville” ;
– Universités transformées en parkings à chômeurs ;
– Demain : routes nationales qu’ils rendront payantes !
– Après-demain : personnes âgées dépendantes, comme celles laissées à l’abandon l’été dernier, et qui en sont mortes.
Or, au moyen du thème en apparence si séduisant de “l’Europe des Régions”, on veut livrer au bon vouloir de l’Eurocratie, 150 régions infiniment plus malléables que ne le sont les Nations.
Tout concourt donc aujourd’hui à faire de la Région un instrument du démembrement de l’état, ou son syndic de faillite :
– La “régionalisation” du mode de scrutin et son aberrante complexité ;
– La permission qui leur est donnée de s’affranchir de la loi nationale ;
– La suppression du cadre national pour les européennes ;
– La volonté d’éliminer par tous les moyens, même les plus tordus la seule force politique qui s’oppose à ces dérives : le Front National, et son président Jean-Marie Le Pen. Y a-t-il complot demandent certains ?
Quand je suis sous un arbre et qu’il en tombe des pommes,
je ne découvre pas, contrairement à Newton, les lois de la gravitation universelle. Mais j’en déduis que c’est un pommier !
Quand il y a conjonction de l’administration fiscale, préfectorale, judiciaire contre Le Pen, j’en déduis qu’en France, le Conseil des Gardiens de la Corruption empêche les opposants de se présenter aux élections. Et ose ensuite donner des leçons, en Iran, au Conseil des Gardiens de la Révolution !
Pour que leur échec soit complet, à nous de faire le nécessaire : distribution des tracts, collage des affiches, nouvelles adhésions, tenue des bureaux de vote, présence sur le terrain.
Encore un effort, le Mur va tomber !