“Le sujet est l’un des tabous les plus forts de la République : 60 à 70 % des délinquants sont issus de l’immigration. C’est ce que révèlent les statistiques de la Police nationale (…)”. Non, je ne reproduis pas ici un des récurrents articles de mes amis de Français d’abord ou de National Hebdo, mais tout simplement un dossier issu de la dernière livraison du très politiquement correct hebdomadaire Le Point…
Au vu des mille et une précautions dont s’entoure l’auteur de l’article (craignant visiblement une prochaine mise à l’index), on pourrait même croire que les faits ne corroborent que très légèrement ces statistiques, puisqu’il ajoute que “les questions du jour ne concernent pas tant les étrangers que les Français issus de l’immigration”… Autant dire que l’on doit atteindre -si l’on sait déchiffrer les pensées sibyllines des plumitifs politiquement corrects – un chiffre plus écrasant encore lorsque l’origine et la nationalité ne font qu’une…
Même le très gauchisant Laurent Mucchielli reconnaît que “près de la moitié des mis en cause pour vol sont des étrangers” et que “les étrangers sont nettement surreprésentés en matière d’homicides et de tentatives d’homicide”… Et encore sont ici écartées les considérations ayant trait aux bi-nationaux…
Déjà, il y a une dizaine d’années, Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la Direction centrale des Renseignements généraux, affirmait que 85 % des crimes et délits observés dans son secteur de compétence étaient d’origine maghrébine…
Combien faudra-t-il, derrière la froideur des statistiques, d’assassinats et de délits perpétrés par des immigrés ou par leurs descendants abrités derrière notre nationalité aujourd’hui si galvaudée, pour faire comprendre à tant de Français baignant dans la plus profonde léthargie, la situation réelle de leur pays ? Certes, il est évident que tous les immigrés ne sont pas des délinquants et il y a des causes imputables aussi à nos gouvernants : le déracinement qu’engendre l’immigration, la décadence morale de notre propre pays, le laxisme des autorités politiques, la culpabilisation systématique des Français.
Pourquoi le magazine Le Point, en dépit de quelques propos courageux sur l’islam prononcés par son éditorialiste (certes sur une chaîne câblée de moindre audience…) fait-il lui aussi partie de la meute politico-médiatique qui nous livre à la vindicte publique à la moindre occasion ?
Pourquoi Jean-Marie Le Pen est-il aujourd’hui traîné devant les tribunaux par le dénommé Tubiana, par ailleurs avocat des réseaux islamistes dans notre pays, et ce pour avoir affirmé ce que chacun s’accorde aujourd’hui à reconnaître ? Comme le déclare un des voyous cités par l’enquête du Point, “mon grand-père était face à l’uniforme en Algérie (…), moi je suis face aux policiers”… Le retour au pays d’origine ne serait-il pas, dans ces conditions, la meilleure façon de faire cesser l’oppression dont se plaint le pauvre garçon ?