Le massacre de sang froid d’un millier d’enfants, dans une école chrétienne d’Ossétie, est une horreur. Cependant, il est à craindre que de telles atrocités ne se reproduisent, et pas seulement en Russie. L’attentat perpétré le 11 mars en Espagne nous a apporté la démonstration sanglante qu’aucune de nos nations n’était à l’abri du terrorisme islamiste.
D’autant plus que ce dernier est encouragé par certains commentateurs, lesquels font porter la responsabilité de ce massacre à la politique russe menée dans le Caucase: «Si la Russie ne défendait pas l’intégrité de son territoire, les terroristes l’épargneraient». Tel est en substance le raisonnement de ces sophistes, qui trouvent toujours aux assassins des circonstances atténuantes et aux victimes des torts.
Il en est de même pour les voyous qui mettent le feu à leurs quartiers parce que la police commet l’indécence de pénétrer dans ceux-ci pour assurer la sécurité des honnêtes gens.
Aujourd’hui, si nous voulons mettre un terme à ces horreurs, un préalable s’impose, qui consiste à dénoncer le coupable: l’islamisme, qui, a l’instar du communisme, veut imposer un ordre totalitaire par les moyens de la terreur. Face à cet ennemi, nos nations, par-delà leurs différences, voire leurs divergences, doivent se rassembler pour défendre les valeurs qui leur sont communes, celles de la civilisation occidentale.