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Election de la Commission Barroso

Le psychodrame de la nomination de la Commission européenne se termine aujourd’hui, par l’approbation sans surprise de la nouvelle Commission. Trois changements auront suffi. Changements secondaires en apparence, mais très révélateurs en fait.

Expulsion de M. Buttiglione, qui osait ne pas mettre sur le même plan la famille naturelle et l’homosexualité. Expulsion de Mme Udre, coupable à vos yeux de trop défendre les agriculteurs de son pays. Mais on garde M. Kovacs, le stalinien hongrois reconverti en socialiste modèle, qui avait brillé par son incompétence. On garde à la concurrence Mme Kroes, malgré ses liens avec les multinationales. Et on garde à l’agriculture Mme Fischer Boel, dont le mari élève des porcs… en Russie, malgré l’évident conflit d’intérêts.

Ainsi composée, la Commission est faussement « indépendante ». Indépendante des nations et des Etats, certes. Mais pas indépendante des multinationales ni des doctrines dominantes et liberticides, comme on vient encore de le voir en Belgique.

La Commission Barroso est hélas parfaite pour la tâche qui l’attend : mondialisation accélérée sous domination américaine, désindustrialisation de l’Europe, entrée de la Turquie, disparition des Etats nations au profit du super-Etat européen doté d’une Constitution, démantèlement du modèle social européen, organisation d’une immigration massive pour remplacer des peuples vieillissants, assassinés par la culture de mort…

Nous ne sommes d’accord ni avec le principe de l’institution, ni avec les pouvoirs exorbitants qui lui ont été conférés, ni avec sa composition, ni avec son programme. Nous ne pouvons que voter non.

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