Lors du Bureau politique du lundi 20 décembre, notre Président Jean-Marie Le Pen fait l’inventaire des événements marquants de cette année 2004 qui touche à sa fin. Un clou chasse l’autre en politique ; que de nouvelles qui ont fait la « une » des journaux, et qui sont presque oubliées, quelques semaines plus tard !
Trois tendances me paraissent se dégager de ces événements :
- La persistance des affaires de corruption : affaire Juppé, « miraculeusement » repêché en appel. Affaire Barrot et du financement du CDS, évoqué récemment au Parlement européen, et dont on prétend faussement que nous n’aurions plus le droit de parler. Affaire Elf, énorme ! Affaire Jean-Christophe Mitterrand. Affaire Pasqua. Sans parler, dans un autre style, de l’affaire des écoutes de l’Elysées. Un Watergate à la puissance 10, jugé dans l’indifférence générale. Il y a vraiment quelque chose de pourri au royaume de France.
- La vulnérabilité de la France. Nous ne sommes pas à l’abri du terrorisme. Les familles des victimes du DC10 d’UTA, objet d’un attentat lybien en savent quelque chose. Comme celles des agents de la Direction des Constructions Navales tués dans l’attentat au Pakistan. Noël dernier aurait pu voir la destruction de la Cathédrale de Strasbourg et un massacre au marché de Noël, programmé par les islamistes. Quat à la Corse, onze gendarmeries ont été attaquées au cours de cette année 2004.
- Les progrès de la culture de mort. L’affaire Humbert, la loi sur le « laisser mourir » votée ce mois-ci. S’agit-il seulement de lutter contre l’acharnement thérapeutique ? ou plut^tot de se préparer à laisser le champ libre à l’euthanasie ? Le trentième anniversaire de la loi Veil a été « célébré le même jour que le vote de la loi. Etrange coïncidence. Une société qui n’accepte plus ses enfants en serait-elle aussi conduite à supprimer ses vieillards ? il y a une logique dans tout cela, après tout.
Relève aussi de la culture de mort, la promotion effrénée de l’homosexualité sous couvert de lutte contre l’homophobie. Car ce qui fonde la supériorité de la famille naturelle, c’est qu’elle est ordonnée à la transmission de la vie.
Allons, ne désespérons pas. Le désespoir en politique est une sottise absolue. Nous ne la commettrons pas. Nous sommes pleins d’espérance, au contraire.
Bonne année à tous !