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Evaluation du cycle de Doha suite à l’accord de l’OMC du 1 août 2004

Nous sommes dans un nouveau cycle de négociations commerciales internationales. Il est stupéfiant que nous continuions à négocier toujours plus de libéralisation du commerce mondial sans jamais faire un véritable bilan économique et social de cette libéralisation.

L’Union européenne est la seule au monde à respecter les règles de l’OMC. Elle est le marché le plus ouvert, le moins protégé, y compris contre le dumping, les pratiques déloyales, les contrefaçons. Elle refuse trop souvent de prendre les mesures de rétorsion ou de sauvegarde qui s’imposent, comme dans l’affaire du textile chinois.

En même temps qu’elle ouvre nos économies à la concurrence mondiale sauvage, l’UE multiplie les règlementations qui handicapent nos entreprises face à cette concurrence, ne fait guère d’efforts pour ouvrir aux exportations européennes les marchés qui leur sont fermés par des tarifs douaniers exorbitants ou des barrières réglementaires. La BCE ne fait rien pour le cours de l’euro, notoirement surévalué, qui plombe nos exportations et facilite encore les importations à bas prix.

Le rapporteur a raison. Le commerce mondial n’est pas équitable. Mais sa principale victime, en termes de chômage, d’augmentation de la pauvreté, de précarisation sociale, de fermetures d’entreprises, c’est l’Europe. Avec la complicité de la Commission.

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