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Il est temps que ça change

On accuse les dirigeants et les militants du Front National d’être aveuglés par leur nationalisme, forme d’un égocentrisme exacerbé et dominateur qui leur ferait haïr, ou du moins méconnaître, tout ce qui est étranger. Rien n’est plus faux.

Nous ne sommes pas xénophobes, nous sommes simplement francophiles. Nous ne sommes pas insensibles à la misère du monde. Nous savons bien qu’à côté de quelques prédateurs ou parasites, il est aussi des immigrés qui sont victimes de la misère.

Ce contre quoi nous nous élevons, c’est la politique d’immigration suivie, ou encouragée, par les gouvernements successifs. Politique suicidaire qui aboutit à des transferts massifs de populations qui mettent en péril notre civilisation, annoncent la ruine de tout l’édifice social de notre pays, la paupérisation de notre peuple et, pour finir, le chaos.

Oui les nationaux veulent inverser la criminelle politique d’immigration. Oui ils veulent que désormais la nationalité française s’hérite ou se mérite. Oui ils respectent à la fois l’identité chrétienne composante de la civilisation française et la complète liberté de conscience de tous nos compatriotes sans distinction de race ou de religion. Non ils n’accepteront jamais la balkanisation communautariste de la société française qui produirait ici les mêmes effets destructeurs que ceux qu’elle a produits ailleurs !

Il n’y a là rien d’infâmant, mais seulement l’expression d’une vision politique réaliste qui prend en compte deux considérations: tiers-mondiser la France ne résoudra pas les problèmes du tiers-monde ; refuser la préférence nationale aboutit, dans de nombreux cas, à l’instauration de facto d’une véritable préférence étrangère dont nos compatriotes les plus démunis sont les premières victimes, dans l’indifférence totale de ceux qui devraient s’en préoccuper.

La volonté de mener des politiques de discrimination « positive », les régularisations qui, si elle ne sont plus massives, sont devenues systématiques, l’afflux de 200.000 immigrés légaux chaque année sur notre territoire, ou encore les propositions en matière de logement social faites suite aux dramatiques incendies d’immeubles à Paris, montrent que nos dirigeants sont aux antipodes de cette analyse.

Il est temps qu’ils cèdent la place.

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