Le Front National, a déclaré Marine Le Pen, ce sont « des Français qui veulent appuyer sur ce qui nous rassemble non sur ce qui nous divise », Mouvement qui est « intransigeant sur un certain nombre de principes », notamment la défense des « Français d’abord ». Et d’ajouter que « la discrimination basée sur la nationalité » est préférable à celle basée « sur la religion » (Villiers) ou « l’origine » (Sarkozy). « Le pivot du programme du FN c’est la nation ! ». Questionnée sur le CPE, « une mesure minable », cette crise illustrant surtout la peur des Français face à l’insécurité économique et sociale, sur Ségolène Royal, une socialiste certes, mais dont « personne ne connait le programme », la position de Jean-Marie Le Pen sur la crise iranienne, avec lequel elle partage la même analyse, la question de l’IVG lui a été posée. Question qui fait débat au sein du FN, il ne serait pas honnête de le nier, mais sur laquelle la vice-présidente du Front a rappelé la position qui était la sienne et qu’elle évoque dans son livre. A l’instar de Jean-Marie Le Pen, a-t-elle expliqué, « je préfère la mise en place de mesures incitatives pour aider les femmes à garder leurs enfants plutôt que des mesures coercitives », indiquant qu’à titre personnel, elle n’était pas favorable à la remise en en cause de la loi Veil si la droite nationale arrivait au pouvoir. En conclusion, et balayant les fantasmes de certaines personnalités du microcosme, Marine Le Pen a dit être « sûre à 100% » que Jean-Marie Le Pen, « homme de sagesse, d’expérience et de raison », « le meilleur candidat du FN selon les Français », « sera candidat a la présidence ». « Nous sommes tous derrière lui ! » a-t-elle ajouté.