Directeur de cabinet de Jean-Marie Le Pen, membre du Bureau politique du Front National, Olivier Martinelli était l’invité de la chaîne Direct 8 jeudi matin. Questionné sur le profil type (sic) de l’électeur frontiste, Olivier Martinelli a jugé justement qu’il n’y a pas de profil type « dans la mesure où l’électeur du FN se recrute dans différentes catégories sociales et professionnelles ». « L’électeur du FN est celui qui a compris que la France est entrée depuis vingt ans dans un processus de déclin », a-t-il ajouté, « que ce processus est réversible si on change de politique », « involution qui peut être contrecarrée » pour peut qu’on trouve « un chef et une formation capables de porter les aspirations du plus grand nombre ». Questionné sur « le vote d’extrême gauche », le cadre frontiste a jugé que ce vote à l’autre extrême de l’échiquier politique « témoigne qu’une petite partie de l’électorat refuse la similitude politique profonde qui existe entre la gauche et la droite ». Mais « ce qui distingue l’électorat national de celui de l’extrême gauche c’est que le constat et les thérapeutiques qui veulent être appliqués par l’extrême gauche et la droite nationale ne sont pas les mêmes, il y a là une différence assez majeure ». « Aujourd’hui dans le monde dans lequel nous vivons il nous semble au FN que la nation est le cadre le plus performant pour défendre notre identité, nos liberté, notre prospérité ».