Alors que le sujet de l’intégration des étrangers était évoqué, Marine Le Pen a redit sa conviction que « c’est l’assimilation qu’il faut faire », laquelle a fonctionné parfaitement avec les premières vagues d’immigration qu’a connues la France au XXème siècle, assimilation « qui a permis à un hongrois de devenir Premier ministre » a finement souligné la vice-présidente du FN. Philippe de Villiers a pris la parole à son tour pour exposer, avec ce phrasé si particulier qui le caractérise, le programme du Front National. Ce qui lui a valu de recevoir les félicitations ironiques de Marine Le Pen pour bien avoir appris sa leçon, qu’il débite avec « le zèle des nouveaux convertis ». Encore un peu d’entraînement « et vous ferez un bon ministre de Le Pen ! » a-t-elle déclaré à la fin de la tirade du président du MPF. L’arrogant Jack Lang a été pris quant à lui à ses propres mensonges, cet éminent représentant de la gauche caviar affirmant sans rire qu’il y a 150 000 clandestins sur le territoire national. Ce qui lui a valu d’être ramené à la réalité par la dirigeante frontiste qui a exposé que le rapport du sénateur socialiste Georges Othily estimait à 600 000 le nombre de clandestins pénétrant en France métropolitaine et dans les Dom-Tom chaque année ! (FDA Quotidien du 14/02/2006). Marine Le Pen a pareillement ridiculisé le concept « parfaitement malhonnête » d’immigration « choisie » défendu par Nicolas Sarkozy, dans un pays « qui compte 5 millions de chômeurs ». Ministre-président de l’UMP qui affirme tout aussi péremptoirement que les familles d’immigrés pourront venir s’installer chez nous pour peu qu’un salaire équivalent au Smic soit gagné par un des conjoints. Or, comme l’a souligné la dirigeante FN, il n’est pas difficile de comprendre, au vu de la situation économique, que les familles d’immigrés, qui comportent le plus souvent de très nombreux enfants, seront en fait « à la charge de la communauté nationale ».