Julien C., désigné au terme de l’enquête comme le meurtrier de la petite Madison âgée de cinq ans à Eyguière (Bouches-du-Rhône) et Christian B., qui aurait violé et assassiné Mathias, un garçonnet de 4 ans à Moulin-Engilbert (Nièvre), ont expliqué pareillement leur barbarie, par le fait qu’ils auraient succombé à « une pulsion ». Pulsion souvent indéracinable chez les pervers passant à l’acte, comme en témoigne hélas ces dernières années, le nombre d’assassins et de pédophiles qui ont récidivé une fois sortis de prison. Parce que le premier devoir de l’Etat est de protéger nos compatriotes les plus exposés aux agissements des détraqués, par ailleurs soucieux de réintroduire dans notre Code pénal une échelle des peines cohérente, le Mouvement de Jean-Marie Le Pen a inscrit dans son programme la nécessité de rétablir la peine de mort pour les crimes les plus graves. C’est pourquoi le président du Front National a pris l’initiative d’organiser le 20 mai à 11h, 126 rue de l’Université, une manifestation devant l’Assemblée nationale. Car si « une très large majorité de Français souhaitent rétablir la peine suprême pour les crimes abjects, aucune formation politique représentée à l’Assemblée nationale ne prend l’initiative d’une telle loi. Seul le FN défend cette nécessaire mesure de justice et de prévention, mais il est vrai que les magouilles des partis établis l’excluent de cette assemblée », relève-t-il encore, appelant militants et sympathisants de la droite nationale a participer à ce rassemblement au cours duquel il prononcera un discours.