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Gollnisch au pays des soviets

Défendu par Me Wallerand de Saint-Just, Bruno Gollnisch comparaissait lundi en appel devant la commission disciplinaire du Conseil national de l’Enseignement supérieur et de la recherche (Cneser), ce professeur de civilisation japonaise ayant été incroyablement exclu pour cinq ans de l’université de Lyon III pour des propos tenus dans le cadre de ses activités politiques. En l’occurrence lors d’une conférence de presse, le 11 octobre 2004, au cours de laquelle il avait répondu aux journalistes le questionnant sur la liberté de recherche historique et évoqué, entre autres sujets, le rapport Rousso qui commençait à faire grand bruit. Un travail commandé à cet historien par Jack Lang et confirmé par ses successeurs à la tête du ministère de l’Education dite « nationale », MM. Ferry et Fillon, sur la pénétration de « l’extrême droite » et des idées révisionnistes dans cette université. Ladite commission disciplinaire était composée de quatre syndicalistes : la présidente Nicole Fiori-Duharcourt, assistée de Jean-Michel Jolion, Vinh N’Guyen Quoc et François Châtelet. En présence du président de l’université Guy Lavorel, qui voulait la confirmation de la sentence infligée au professeur Gollnisch, le ton de ce procès a été donné très rapidement. En effet Mme Fiori-Duharcourt a refusé d’entendre deux des trois témoins qui n’avaient pas assisté à la conférence de presse d’octobre 2004 et dont Bruno Gollnisch avait demandé l’audition. Notamment le professeur d’économie à Dauphine, Jean-Richard Sulzer, fondateur de l’association « Judaïsme et liberté » qui, présent dans la salle, a été éconduit sans ménagement, menacé d’expulsion parce qu’il sollicitait la parole. « La moitié de ma famille a été déportée et je suis exclu ! C’est scandaleux » s’est exclamé le professeur Sulzer avant de quitter les lieux.

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