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Le Pen le rassembleur ou Villiers le diviseur ?

Annoncé à hauts cris comme le grand meeting parisien de Philippe de Villiers, célébrant tout à la fois le premier anniversaire du rejet de la Constitution européiste et son entrée dans la campagne présidentielle, le président du MPF était lundi soir à la Maison de la chimie. Un raout qui n’a pourtant pas attiré les foules, entre 400 et 500 personnes selon les observateurs présents sur place, 600 selon le quotidien Rotschild-Libération. La « tradition » avait été lancée lors d’une réunion en avril du secrétaire général du MPF dans la capitale, Guillaume Peltier (FDA Quotidien du 7/04/2006), une douzaine de militants parisiens du FNJ, emmenés par Rodolphe Husset, en ont profité pour mener une petite opération sympathique. Les jeunes nationaux ont ainsi tracté un appel en faveur de « l’Union patriotique » derrière Jean-Marie Le Pen en 2007, rappelant son message du 1er mai : « sa main tendue à tous, anciens compagnons comme nouveaux concurrents. Ceux qui la refuseront devront alors porter la responsabilité de leur choix devant l’histoire ». Un tract qui rappelait aussi le ralliement du MPF corse et du vice-président de la fédération villiériste du Gard à la candidature de Jean-Marie Le Pen (FDA Quotidien du 25/05/2006), ainsi que l’aveu fait par M. Peltier des négociations en cours avec l’UMP dans le cadre des élections municipales à venir. Les militants frontistes, dont la présence a été remarquée par les journalistes présents, ont reçu un accueil courtois voire chaleureux des personnes se rendant à cette réunion, beaucoup confessant spontanément qu’ils voteraient « pour M. Le Pen en 2007 ».

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