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Immigration et explosion démographique : droit dans le mur

Mardi, une ONG britannique, La Fondation pour une population maximale (Optimum Population Trust), a remis un rapport soumis à la chambre des Communes aux conclusions décapantes et fort peu politiquement correctes sur les politiques migratoires des pays occidentaux. La promotion exagérée de l’immigration est une politique « de la terre brûlée » affirme l’OPT, dirigé par Aubrey Manning, professeur à l’université d’Edimbourg, en Ecosse, qui estime que « la sur-promotion de l’immigration est néfaste pour l’environnement, que ce soit dans les pays de départ ou les pays d’accueil ». Dénonçant la vision à court terme des officines mondialistes qui privilégient « les avantages économiques à court terme de l’immigration par rapport aux inconvénients humains et environnementaux à long terme », l’OPT souligne que les phénomènes migratoires vont pourtant encore s’accélérer. Si le nombre des immigrés a augmenté de 17 millions entre 2000 et 2005, pour concerner désormais 192 millions de personnes, le phénomène, selon les statistiques produites par les Nations unies, va se poursuivre puisque « au cours du XXIème siècle, 135 millions de personnes devraient être contraintes de quitter leurs territoires, poussées par les déserts ». Or, « Trop souvent, ce sont les personnes les plus utiles dans leurs pays qui émigrent », souligne le professeur Manning qui, partisan des solutions malthusiennes dans les pays à forte démographie, déclare qu’« une réduction graduelle de la population est la seule solution pour garantir une certaine qualité de vie aux générations futures ». Or, la population mondiale devrait croître de 2,6 milliards d’individus d’ici 45 ans, pour s’établir à 9,1 milliards en 2050. « Avec la destruction croissante de l’environnement et de nos ressources naturelles, la terre ne pourra pourtant pas gérer plus de la moitié de sa population actuelle au XXIIe siècle », affirme l’OPT.

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