Questionné sur l’hypothèse (bien improbable), à Dieu ne plaise, de son impossibilité à se présenter à l’élection présidentielle, en un mot de savoir si c’est Marine Le Pen ou Bruno Gollnisch qui lui succèderait, Jean-Marie Le Pen a répondu comme à chaque fois qu’on lui pose la question. A savoir sa conviction que « le Mouvement saurait ce qu’il faut faire si je devais disparaître de façon inopinée », c’est au FN « de voir, de prendre ses responsabilités ». Le chef de file des nationaux a été interrogé aussi sur la décision prise par Nicolas Sarkozy de régulariser les familles de clandestins dont les enfants sont scolarisés dans notre pays. Le président du Front National y a vu une nouvelle preuve du recul de l’Etat, comme il a cédé devant les émeutes des banlieues , comme il cède « à chaque fois qu’il y a une situation de force ». Bref, la décision du ministre-président de l’UMP s’apparente à une ouverture supplémentaire à une immigration plus importante , les clandestins sauront « qu’avec un enfant à l’école ils ne rentreront pas chez eux ! ». Pour conclure cette émission, Jean-Marie Le Pen a réaffirmé que son appel pour l’union patriotique, à « l’ensemble de la nébuleuse nationale pour une unité de candidature à la présidentielle et aux législatives » était « la bonne voie » à suivre et que M. Mégret n’avait pas été le seul à y répondre favorablement. Le candidat de la France Française a précisé qu’il dévoilera le moment venu les autres personnalités qui se sont manifestées à lui…