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Le candidat du peuple face à ceux des médias et des lobbies

Mercredi 7 juin, à 11h, en présence de nombreux journalistes, des responsables des pôles de la campagne, de membres du Bureau politique, d’élus, des principales personnalités du FN qui avaient pu se libérer (Bruno Gollnisch, Marine Le Pen, Louis Aliot, Carl Lang, Roger Holeindre, Martine Lehideux, Jean-Pierre Reveau…) Jean-Marie Le Pen inaugurait ses locaux de campagne. Locaux que le porte-parole de la France Française a voulu symboliquement distinct du siège du FN, puisque dans le cadre d’une présidentielle, « c’est le candidat qui est au premier plan ». Quelques heures plus tard, un sympathique cocktail a réuni au même endroit l’ensemble du personnel du paquebot autour de Jean-Marie Le Pen. Dans son allocution devant les représentants des médias, le chef de file des nationaux a réitéré son appel à l’Union patriotique, « sa volonté de placer (sa) campagne sous le sceau du rassemblement le plus large afin de constituer, avec d’autres, une alternative présidentielle et législative au système UMPS ». Comme sur RTL la veille, Jean-Marie Le Pen s’est saisi de cette tribune pour relever le caractère surréaliste des dernières propositions de Ségolène Royal pour juguler la délinquance des jeunes –FDA Quotidien du 7/06/2006-, laquelle est par ailleurs « co-responsable des immenses échecs de la politique de sécurité publique depuis vingt ans et qui, campagne électorale oblige, avance aujourd’hui des solutions qu’elle na jamais proposées quand elle était au gouvernement ou à l’Assemblée nationale ». Après la candidate des médias, Jean-Marie Le Pen a concentré ses feux sur le candidat des lobbies, Nicolas Sarkozy, lequel vient d’annoncer une nouvelle régularisation de clandestins. « Un nouvel appel d’air à l’immigration » qui survient après sa suppression de la double peine, son souhait de voir établi le droit de vote des étrangers, sa mise en oeuvre de la discrimination positive, son institutionnalisation de l’islam de France « qui ouvre la voie au contrôle progressif des mosquées par les intégristes », son désir de nouvelles vagues d’immigration « par le biais de quotas ». « Il est temps pour tous les citoyens », a affirmé Jean-Marie Le Pen, « de porter aux responsabilités le seul courant politique qui ne leur a jamais menti, qui n’a jamais changé d’idées, qui n’a jamais eu peur de braver la pensée dominante pour préserver la France et les Français des périls qui les menacent aujourd’hui ».

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