Conseiller municipal de Blois, Conseiller régional de Loir-et-Cher, le frontiste Miguel de Peyrecave a écrit aux sénateurs et députés de ce département le 11 juin à la suite de l’article paru dans le quotidien La Nouvelle République faisant état d’une nouvelle profanation d’un lieu de culte catholique. En l’occurrence l’église de Pezou où « toutes les hosties qui s’y trouvaient ont été volées sans qu’aucune réaction publique d’indignation ni de solidarité ne se soit manifestée » s’est étonné cet élu du Front National. Comme le précise par ailleurs Miguel de Peyrecave dans son courrier, à l’heure où « ces actes se multiplient dangereusement », « nous imaginons facilement ce qui se serait passé si une mosquée, une synagogue ou un temple avait fait l’objet d’une profanation analogue : pétitions, manifestations, enquêtes de police, plainte contre X du parquet, couverture médiatique régionale et nationale… ». Pourtant, « ne pas réagir publiquement devant une telle profanation qui touche au plus sacré des catholiques c’est laisser le champ libre à de nouvelles exactions. Alors le Français moyen, catholique ou non, se pose une question : pourquoi ce silence assourdissant des autorités politiques ou des associations philosophiques quand il s’agit de profanations dont la religion catholique est l’objet ? Poser la question c’est y répondre, au moins en partie » note Miguel de Peyrecave.