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La vérité nous rendra libres

Jean-Marie Le Pen était jeudi matin l’invité de l’émission « Les quatre vérités » sur France 2 où il a été tout d’abord interrogé sur la décision de Nicolas Sarkozy, « par souci d’humanité », de régulariser les enfants scolarisés d’immigrés clandestins. Le président du FN a jugé cette « mesure dérisoire et sans aucun rapport avec l’importance du problème », à l’heure ou « des centaines de milliers d’étrangers supplémentaires entrent en France chaque année à la charge des citoyens ». « M. Sarkozy n’est pas en charge des drames, des problèmes humains », a-t-il observé, « il est en charge de l’intérêt national des 60 millions de Français », et pour diriger un pays, « il ne faut pas avoir le cœur de Margaux mais il faut avoir la poigne d’un gouvernant ». Et le candidat national de relever qu’en Italie les 800 000 clandestins régularisés par Berlusconi et en Espagne les 700 000 illégaux régularisés par Zapatero auront la possibilité de venir légalement s’installer chez nous du fait du droit européen. Or, Sarkozy n’a pas préconisé les mesures pour juguler ce problème, à savoir « que nous prenions nos distances vis-à-vis de l’Europe et que nous reconquérions notre souveraineté sur nos frontières ». « Vous savez comme moi », a ajouté Jean-Marie Le Pen, « que M. Chirac n’a même pas pu imposer à Bruxelles la modification du taux de TVA sur la restauration, au bout de deux ans de promesses non tenues ! ». Tous les candidats « qui proposeront des réformes » et qui n’évoqueront pas le carcan liberticide bruxellois « seront des menteurs », a-t-il affirmé.

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