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Pour une « majorité nationale » en 2007

Questionné sur la collecte des signatures de maires pour pouvoir se présenter à la présidentielle, le candidat national a précisé qu’il devait les avoir dans dix mois mais qu’il y travaillait d’ores et déjà, notant que « la situation est plus favorable qu’en 2002 ». « Les maires voient bien que le pays décline de jour en jour et sentent qu’il faut des hommes de caractère qui osent dire la vérité aux Français ». « En 2007 mon objectif est de gagner l’élection, c’est l’objectif de tous les candidats », a affirmé Jean-Marie Le Pen, convaincu de pouvoir rassembler « une majorité nationale » de Français au second tour, « car j’ai eu le courage que mes concurrents n’ont pas eu : dire la vérité aux Français ». Et au moment où les analyses et le discours de la droite nationale sont allègrement pillés par ses adversaires, le président du FN a redit ses espoirs d’être « le bénéficiaire en 2007 » de cette lepénisation des esprits. D’autant que même s’il est défavorisé par rapport aux candidats Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy qui occupent les médias, « cela ne (l)’empêche pas de progresser », rappelant qu’en 2002 il n’était « même pas crédité comme étant le troisième homme de la présidentielle ». Si la candidature du président du MPF ne décolle pas dans les sondages, Jean-Marie Le Pen a tout de même été questionné sur Philippe de Villiers et sa capacité de nuisance sur le score de la droite nationale. « Objectivement je crois que c’est à M. Sarkozy que M. de Villiers prend des voix », a-t-il analysé, rappelant qu’il a « toujours eu (contre lui), généralement suscitée par le pouvoir en place, une candidature pour ruiner les espérances ». En l’occurrence, « Philippe de Villiers est là pour ça », lui qui a systématiquement « rapporté ses voix au candidat de la majorité actuelle », et qui continuera à le faire, « mais je crois que les Français ne sont pas dupes ! », a-t-il conclu.

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