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Cocasse

Le député communiste Maxime Gremetz est en guerre avec le président socialiste du Conseil régional de Picardie, Claude Gewerc, dont il est toujours virtuellement le vice-président au sein de cet exécutif. L’élu stalinien a notamment porté plainte pour diffamation contre M. Gewerc, concernant les propos tenus sur son élection à l’Agence régionale d’hospitalisation. Mais si, comme chacun le sait, le Mrap « n’est pas une courroie de transmission du parti communiste », l’officine de Mouloud Aounit ne s’est pourtant pas portée partie civile contre M. Gremetz, à l’heure où le président régional de La Licra, Dine Quentin Bouacha, a annoncé son intention de porter plainte, tout comme SOS racisme, contre cet apparatchik communiste. Le quotidien L’Aisne Nouvelle (édition du 1/06/06) rapporte en effet que « lors d’un débat organisé à Amiens sur le thème de la discrimination », Gremetz aurait accusé Bouacha « d’être raciste et de défendre Claude Gewerc parce que celui-ci est juif ». Michel Guiniot, président du groupe FN en Picardie, a précisé quant à lui que « ces propos, émanant d’un Maxime Gremetz qui nous a traités de racistes du haut de la tribune du Conseil régional, sont cocasses ! Je n’exclus pas de faire quelque chose », a -t-il ajouté, évoquant le fait que l’Agrif puisse à son tour se porter partie civile… Rappelons pour la petite histoire que Gremetz fut réélu grâce à Jacques Chirac, qui avait levé sa condamnation en 2002 à deux ans d’inéligibilité (FDA Quotidien du 18/05/2002) pour avoir forcé un barrage de gendarmes le 25 avril 1998 et pénétré avec sa voiture sous le chapiteau ou se déroulait une cérémonie officielle avec le président de la région Charles Baur. Ce grand « démocrate » entendait protester contre l’élection de M. Baur « avec les voix du Front National » (QP du 22/09/2000).

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