Jean-Marie Le Pen a clôturé cette journée par une remarquable synthèse des thèmes abordés. « La victoire du Front national lors du référendum du 29 mai 2005 ne doit pas faire illusion. Certes, la Constitution européenne est morte, juridiquement et politiquement. Mais la situation du pays reste en effet extrêmement critique, à tous points de vue », a-t-il averti, puisque « les gouvernements français successifs ont accepté de transférer aux institutions européennes l’essentiel des attributs de la puissance ». Une trahison qu’un Nicolas Sarkozy entend bien poursuivre « quand (…) il veut faire revoter le Parlement français sur la Constitution européenne. Sarkozy tient donc le vote des Français du 29 mai 2005 pour nul et non avenu ». « Une fois élu Président de la République », a déclaré Jean-Marie Le Pen, « j’engagerai, avec nos partenaires européens, une négociation globale », appelant de ses vœux des « coopérations étatiques ou industrielles indispensables à la préservation de nos intérêts nationaux ».