Ouverte en 1990 ( !) l’enquête sur les emplois présumés fictifs et les détournements de fonds au sein du comité d’entreprise d’EDF-GDF, la Caisse centrale des activités sociales (CCAS) se poursuit. Le Parisien annonce, dans son édition du 20 juin, que « Bernard Thibault, le numéro un de la CGT, devrait être prochainement entendu par le juge d’Huy », magistrat du pôle financier du TGI de Paris. « Les enquêteurs de la brigade financière sont arrivés, semble-t-il, à confirmer certaines accusations portées par l’ancien directeur de la CCAS) Jean-Claude Laroche, et son adjointe, Josette Colombat ». Le journal précise que « la liste des délits supposés commis au préjudice de la CCAS est particulièrement fournie » ; en l’occurrence « abus de confiance, faux et usage, escroquerie et recel, emplois fictifs ». La CCAS, rappelons-le, est le plus important Comité d’entreprise de France, doté d’un budget annuel de 400 millions d’euros, emploie entre 5000 et 6000 salariés, et 10 des 18 membres permanents de son Conseil d’Administration appartiennent à la CGT. L’ancien directeur général (cégétiste) de la CCAS, Jean-Claude Laroche, en avait été chassé en avril 2003 pour avoir eu le front de tenter de réorganiser le CE, pointant du doigt son opacité financière. Un départ qui permit cependant de briser l’omerta et qui poussa certains salariés à déposer plainte contre la CCAS, les pratiques d’emplois fictifs et de surfacturation. La CCAS qui apparaît comme une pompe à fric communiste, la CGT faisant grassement profiter le PC et son quotidien L’Humanité, dit-on, de cette manne financière (FDA quotidien du 29/04/2004). Le journaliste Stéphane Marchand notait pour sa part dans Le Figaro en juin 2004 qu’étrangement, depuis 1980, « la Direction de la demande et des marchés, rattachée au ministère de l’Industrie, ne procède pas aux contrôles des dépenses de la CCAS, alors que son cahier des charges l’y oblige ! » ((FDA Quotidien du 8/06/2004). Sans surprise, la galaxie coco au grand complet continue de crier au complot, pourtant Le Parisien affirme que quatre employés de la CCAS « sont dans le collimateur », soupçonnés d’avoir travaillé en fait pour le compte de la CGT et du PC. Le témoignage d’un policier est rapporté, lequel explique que « le gérant d’une société spécialisée dans la production de spectacles a fourni des prestations commanditées et payées par la CCAS sous un faux intitulé, au profit de manifestations organisées par le Parti communiste ou par la CGT ». 16 ans après la chute de la sanglante oppression communiste à l’Est, il reste encore aujourd’hui de gros fromages dans lesquels les rats marxistes ont su creuser leurs galeries…