Or, précise le président du FN, les enfants immigrés scolarisés en question ne sont pas « tombés du ciel », mais issus de « familles en situation irrégulière venues sciemment de façon illégale ». « Lesquelles, comme d’habitude, ne risquent rien », observe Jean-Marie Le Pen, comme l’indique le fait qu’Arno Klarsfeld, « nommé médiateur par le ministre de l’Intérieur, vient de déclarer, sans surprise, qu’il n’y aurait pas d’expulsion cet été. Il n’y en aura donc pas du tout, puisque ensuite ce sera le début de l’année scolaire, qui permet à ces familles de rester illégalement sur notre territoire ». « On rappellera néanmoins à la Ligue des droits de l’homme », poursuit-il, « que la loi est un élément fondamental des droits de l’homme, et qu’en appelant à violer la loi, elle porte gravement atteinte aux droits de l’homme qu’elle prétend défendre. Il est vrai que lorsqu’on voit l’Etat lui-même violer la loi et refuser d’appliquer une décision de justice, comme dans l’affaire du teknival de Vannes, il n’y a plus aucun frein possible à l’anarchie ». De son côté, la présidente du groupe FN à la région Ile-de-France, Marine Le Pen, s’est élevée cette fin de semaine contre la décision de l’exécutif francilien d’accorder, « sans opposition de l’UMP ni de l’UDF », « 75% de réduction dans les transports publics aux clandestins ! ». « Le bilan de cette gratuité dans les transports s’élèvera à 87 millions d’euros supplémentaires chaque année (certains parlent déjà de 150 millions) à la charge de toutes celles et tous ceux qui payent des impôts et qui doivent, le plus souvent, payer plein tarif leur titre de transport ». La vice-présidente du FN a souligné que les élus régionaux frontistes souhaitaient pour leur part « la gratuité (des transports) en faveur des Rmistes, et ont toujours demandé une telle gratuité pour les demandeurs d’emploi ».