Nous évoquions la semaine dernière (FDA quotidien du 30/06/2006) les élections qui ont eu lieu en Slovaquie le 17 juin, qui ont vu l’alliance du parti de gauche slovaque Smer de Robert Fico remporter les élections (85 sièges sur 150) et surtout une forte percée des patriotes du Parti national slovaque (SNS), qui a obtenu 20 députés, et des nationalistes du Mouvement pour une Slovaquie démocratique (HZDS, 15 députés) de l’ancien Premier ministre Vladimir Meciar. Le SNS était membre de la coalition au pouvoir entre 1994 et 1998, dirigé alors par M. Meciar. M Fico devait rechercher une alliance pour gouverner, soit avec les démocrates-chrétiens, soit avec la droite nationale. Les tractations ont finalement débouché sur une entente entre une gauche qui a fait campagne contre les ravages sociaux de l’ultra-libéralisme et les nationaux, au grand dam des socialo-mondialistes. Mardi, les dirigeants du Parti socialiste européen (PSE), dont est membre le parti de Robert Fico, ont indiqué que «les positions d’au moins un des partenaires de la coalition ne sont pas compatibles avec les valeurs de la social-démocratie européenne, notamment sur le respect des droits des minorités ethniques et la démocratie ». Toujours aussi lamentable, le parti de François Hollande a lui aussi dénoncé le même jour « une alliance contre-nature », déclarant que le parti de M. Fico « trahit les espérances placées en lui par tous les Slovaques de progrès ». Il est en effet évident que le peuple slovaque « espère » de toutes ses forces la poursuite de l’immigration tzigane et de la paupérisation économique qu’a entraîné la marche forcée du précédent gouvernement pour s’aligner sur les diktats bruxellois. Nos belles âmes socialistes n’ont décidément rien compris.