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« Une obligation du sens commun de la justice »

« Comment peut-on laisser croupir en prison pendant 18 ans un garçon dont la tentative d’attentat n’a fait ni tué, ni blessé, ni même dégât matériel sérieux ?» s’interroge encore Bruno Gollnisch. Et ce, « alors qu’un assassin comme celui du jeune Romain, le clandestin marocain Hamadi ed-Debch qui avait massacré à coups de machette cet adolescent de 14 ans qui lui avait refusé une cigarette, a écopé en mai dernier d’une peine de sûreté de 16 ans ? Que penser de la libération conditionnelle, il y a quelques semaines, au bout de six ans de détention, du politicien écolo-gauchiste Alain Tradez, qui avait été pourtant condamné en 2000 à 18 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’amant compagnon de son ancienne épouse ? Faut-il également rappeler que lors du procès en février 2004 des militants d’extrême gauche indépendantistes bretons impliqués dans toute une série d’attentats, aucun coupable n’avait été désigné pour la bombe déposée dans le Mac Donald de Quévert qui avait causé la mort d’une jeune femme ? Certains de ces militants paradaient encore il y a quelques mois à la tête des manifestations anti-CPE ». « J’ajouterai », poursuit Bruno Gollnisch, « qu’une fois de plus la Licra de Patrick Gaubert s’est illustrée par son intolérance. N’oublions pas d’ailleurs que les interdictions de manifestations qu’elle a suscitées ont une responsabilité, certes indirecte mais réelle, dans la mort en 1994 du jeune militant nationaliste Sébastien Déyzieu, lors d’un rassemblement réprimé par le gouvernement de l’époque ». « C’est donc bien naturellement que je me joins à la pétition suscitée par L’appel des 25 pour une grâce présidentielle de Michel Lajoye. Dans l’état de démolition de notre justice, de déréliction de l’échelle des peines, la grâce présidentielle n’est pas une faveur, c’est une obligation du sens commun de la justice ».

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