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Ahurissant

Nous évoquions la semaine dernière le refus du Tribunal d’application des peines de Troyes de remettre en liberté conditionnelle Michel Lajoye au terme de sa peine incompressible de 18 ans de prison. Condamné depuis décembre 1987, à l’âge de vingt ans, à la réclusion criminelle à perpétuité pour avoir déposé une petite bombe dans un café maghrébin, attentat qui ne fit ni tué, ni blessé, ni même de gros dégâts, Michel Lajoye détient « le record absolu de détention pour une tentative d’attentat qui n’a causé aucune victime ». Mais la Licra, partie civile, s’est déclarée hostile à toute mesure d’humanité en faveur de M Lajoye, alors même que ce dernier est désireux de se réinsérer, qu’un emploi et un logement l’attendent à sa sortie de prison. Argument balayé par le tribunal d’application des peines pour deux motifs essentiels : Michel Lajoye pourrait quitter son emploi… alors même qu’il s’agit d’une embauche ferme en CDI et son logement est dans une zone où habitent des immigrés. Une pétition circule actuellement afin d’obtenir la grâce présidentielle de M. Lajoye – ESE/CPE, BP 4-7187, 30 194 Nîmes cedex et contact@cepe-liberte.com). Bruno Gollnisch s’est ému de ce refus du Tribunal d’application des peines, « refus d’autant plus incompréhensible et d’autant plus inacceptable qu’il se fonde sur des motifs ahurissants, à savoir que l’intéressé n’aurait pas profondément changé de conviction relativement à l’immigration et qu’il serait contraint d’habiter un quartier où les immigrés sont nombreux. Faut-il le lobotomiser et l’installer à Neuilly-sur-Seine pour qu’il puisse bénéficier enfin d’une grâce généreusement accordée aux pires criminels ? » s’est indigné le Délégué général du Front National. « Certes, la faute qu’il a commise à l’âge de vingt ans, dans des circonstances qui n’excluent pas une provocation, une manipulation, devait être sanctionnée. Mais il n’y a plus de justice quand il n’y a plus de proportionnalité des peines ».

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