Communiqué de presse de Bruno Gollnisch
Cette procédure est proprement incroyable. Qu’un patriote comme Jean-Marie Le Pen, orphelin de guerre, ayant servi son pays par les armes, l’action, la parole, parlementaire, candidat à l’élection présidentielle, soit traduit devant les tribunaux pour avoir émis une opinion sur l’histoire de son pays et sur des événements remontant à plus de soixante ans, et cela sur le fondement d’une loi communiste, est à la fois imbécile et révoltant.
Imbécile parce que, comme ne paraît pas le savoir la magistrate instructeur, faire l’apologie d’un crime, ce n’est pas le replacer dans son contexte ni dire que d’autres crimes ont été plus abominables encore, c’est se féliciter de ce que le crime ait été commis, et le justifier, ce qu’évidemment Jean-Marie Le Pen n’a pas fait. Mais l’inculture est partout…
Révoltant, parce que l’on voit bien la manip., annoncée par l’inénarrable Klarsfeld, qui voudrait bien faire prononcer l’inéligibilité de Le Pen mais qui, tout avocat qu’il soit, n’a pas lu la loi, qui ne prévoit pas une telle mesure.
Révoltant parce que les communistes inspirateurs de ces législations d’exception n’ont, eux, jamais rendu compte des crimes monstrueux dont leur mouvement s’est rendu coupable.
Révoltant enfin, parce que cette instrumentalisation de la justice dans le discours est évidemment contraire à nos libertés, et que cette dictature du « politiquement correct », en histoire, en politique, en morale, devrait voir se dresser les journalistes, les magistrats, les politiques. Alors que, par lâcheté ou complaisance, ils s’en font au contraire les acteurs ou les complices.