L’Établissement ment sciemment à notre peuple sur les chiffres de l’immigration, minorant systématiquement son importance ; un déni de réalité qui ne trompe plus grand monde. Dans son dernier recensement des flux migratoires publié la semaine dernière et portant sur la période 1999-2004, l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a fait état d’une forte hausse du nombre des immigrés sur notre territoire. Le Figaro, dans son édition du 24 Août, rapportait les propos de Michèle Tribalat, démographe à l’Ined, laquelle avouait que « le nombre d’immigrés a été sous-estimé » lors du dernier recensement, datant de 1999. Aveu qui confirme que Jean-Marie Le Pen avait raison lorsqu’il fit aussitôt remarquer il y a 7 ans que les chiffres donnés par l’Institut officiel, qui concluait à une baisse du solde migratoire, n’étaient évidemment pas crédibles. Il apparaît ainsi que La France comptait officiellement en 2005 4,9 millions d’immigrés, soit 8,1% de la population, en l’occurrence 760 000 de plus qu’en 1990 (+ 18%). L’immigration en provenance d’Afrique subsaharienne a grimpé de 45% entre 1999 et 2005, et si sept immigrés sur dix viennent des anciennes colonies françaises, le nombre des immigrés des pays d’Europe orientale (hors Union européenne à vingt-six) explose (+ 37%), celui des Chinois a doublé ( 650 000)., celui des Turcs est passé à 225 000 (4% de la population immigrée résidant en France), en progression de 50 000 personnes. Le Figaro précise encore qu’ « Après trente années d’une immigration essentiellement liée au regroupement familial, les femmes sont aujourd’hui aussi nombreuses que les hommes (…). Grâce aux nouveaux arrivés, la population immigrée n’a pas vieilli entre 1999 et 2004, contrairement aux non-immigrés ».