Sur le conflit dramatique qui sévit depuis 1948 entre Israéliens et Palestiniens, son cortège d’atrocités de part et d’autre, la position du FN n’a pas changé. Il reconnaît à chacune des parties le droit de vivre en paix dans des frontières sûres et reconnues et s’émeut bien sûr des nouvelles épreuves que vient de subir le Liban, pays historiquement ami de la France, dont la droite nationale souhaite qu’il retrouve sa pleine et entière souveraineté. Or, cet été 2006 aura été marqué par la sanglante extension au pays des Cèdres du conflit Israélo-palestinien, Liban qui est d’ailleurs de longue date une victime collatérale de cet affrontement. C’est l’enlèvement d’un soldat de Tsahal qui a servi de prétexte spécieux –voir l’entretien de Jean-Marie Le Pen dans le magazine FDA du mois d’août- à cette opération, alors que dans le même temps, rappelons-le, près de 10 000 Palestiniens sont emprisonnés en Israël en violation des conventions internationales. Un pilonnage en règle des infrastructures économiques du Liban mais aussi des villages chrétiens et chiites traités à la même enseigne, avec comme résultat plus de 1300 victimes civiles, dont un tiers d’enfants.