Le 16 juillet 2002, Nicolas Sarkozy avait abrogé l’arrêté d’expulsion d’un Algérien de 32 ans, Chérif Bouchelaleg, délinquant multirécidiviste, père de six enfants de nationalité française par les bonnes grâces du droit du sol (FDA quotidien du 26/07/2002 et 8/01/2003). Un cas qui avait « ému », une nouvelle fois, le brave Nicolas, le décidant à supprimer « la double peine », en l’occurrence l’expulsion des délinquants étrangers. Ajoutons que même sans être père d’enfants français, les clandestins et les criminels sous le règne de Sarkozy place Beauvau échappent le plus souvent à l’expulsion puisque, à l’heure actuelle, moins de 20% des reconduites à la frontière sont officiellement exécutées. Le moment était vraiment « mal choisi », le sieur Bouchelaleg a refait parler de lui mardi à Sallanches (Haute-Savoie). Alors que Dominique de Villepin était en déplacement dans cette municipalité, cet Algérien a forcé un barrage de gendarmes, épilogue d’une fin de semaine où ce délinquant a multiplié les vols avec violence. Comme l’a relevé Jean-Marie Le Pen mardi, « non seulement (le ministre de l’Intérieur) n’agit pas contre l’immigration, mais, en supprimant la double peine, il permet aux immigrés multirécidivistes de poursuivre leurs méfaits, jusqu’à mettre en danger jusqu’au Premier ministre lui-même. C’est tout un symbole. Par sa politique irresponsable, Sarkozy met l’Etat, et la France, en péril ».