Le candidat national a ensuite évoqué les régularisations de clandestins opérées au cours de l’été par les services du ministre de l’Intérieur, immigrés illégaux dont le nombre a confirmé la justesse des analyses chiffrées avancées par la droite nationale. « Nous sommes en train de vivre un phénomène dramatique de l’histoire du monde, et, contrairement à ce que l’on croit généralement en France, l’immigration est désormais planétaire », a-t-il souligné, une matérialisation de « phénomènes sociologiques généraux qui n’ont pas été perçus par la classe politique, et plus largement par notre société ». Or « la France est le seul pays au monde où l’on peut gagner sans travail cent fois plus que dans son pays d’origine ». Immigration qui génère pour une grande part l’explosion de la criminalité, l’appauvrissement de notre pays. Alors, « jusqu’à quand va-t-on supporter un courant qui importe chez nous 500 000 immigrés par an ? Quand cela va-t-il s’arrêter ? Quand les Français se rendront-ils compte que les générosités que font ces bourgeois qui ont des villas à Marrakech (…) se font au détriment des nôtres ? ». Dix millions d’étrangers sont entrés sur le territoire national ces trente dernières années, a-t-il rappelé encore, ce qui est de la responsabilité des « politiciens français de droite et de gauche, y compris de ceux qui ont découvert il y a cinq ans le phénomène de la fracture et qui découvrent, au bout de trente ans de service gaulliste, le phénomène de la rupture »… Une pierre lancée bien sûr dans le jardin de Nicolas Sarkozy, le porte-parole de la France française jugeant également « anormal, déloyal que l’on puisse utiliser son poste ministériel pour faire une campagne électorale. Un président-ministre de l’UMP qui a occupé « tous les postes de la République » et qui « ose venir dire aujourd’hui je suis partisan de la rupture ! ».