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Les « réformes nécessaires », par et pour le peuple

La situation économique est désastreuse, a noté Jean-Marie Le Pen évoquant les déficits abyssaux de l’Etat, le recul constant de notre pays en terme de richesse par habitant, une croissance au point mort, le truquage des chiffres du chômage (en réalité 5,5 millions de demandeurs d’emplois), la disparition de pans entiers de secteurs de notre économie, les délocalisations qui continuent à vider le pays de ses infrastructures, « de sa substance industrielle et agricole », l’impossibilité où nous nous trouvons à terme de financer les retraites, l’émigration de centaines de milliers de Français à l’étranger chassés par la paupérisation de notre pays, le fiscalisme… Et à l’heure où « 20% des moins de 25 ans vivent dans notre pays sous le seuil de pauvreté», « il y a de quoi se révolter !», a affirmé le candidat de la France française. Jean-Marie Le Pen a conclu son intervention en évoquant les grandes manifestations de sa campagne à venir, notamment la Convention présidentielle Bleu Blanc rouge au Bourget, les 10, 11 et 12 novembre, où il dévoilera son projet. « Nous allons entrer dans la bataille décisive pour la France et les Français », a-t-il affirmé, appelant nos compatriotes à s’engager « dans la bataille pour leurs libertés et leurs progrès, sinon ils seront balayés ». « J’ai le courage de vous le dire, ce combat nous devons le gagner car il y va du sort de nos compatriotes, des jeunes générations (…); nous sommes les héritiers d’un patrimoine conquis par la sueur et le sang des gens qui nous ont précédés. Nous pensons à ceux qui se sont sacrifiés pour nous et c’est parce que nous sommes le parti de ceux qui étaient hier que nous défendons le mieux les Français de demain. Nous voulons que la France reste le grand pays qu’il a été (…), nous sommes prêts à faire les sacrifices utiles pour cela. J’engagerai les réformes nécessaires pour le pays par le moyen du referendum populaire pour régler les grands problèmes (…) par le peuple, (…) ». « Il y a devant nous 8 mois de travail », « vous serez avec nous, avec moi pour mener cette bataille là, vive la France ! » a conclu le candidat national sous un tonnerre d’applaudissements avant d’entonner avec la foule une ardente « Marseillaise ».

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