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« Orient compliqué » (suite)

Notre article sur les soutiens enregistrés ces derniers mois par le Hezbollah au sein de la communauté chrétienne libanaise (FDA Quotidien du 31/08/206) nous a valu un abondant courrier, émanant notamment de nos amis libanais. Pour être tout à fait précis sur cette question, notons que si des personnalités, des partis et des groupements politiques ont apporté officiellement leur soutien à la structure politico-militaire chiite dirigée par Hassan Nasrallah (c’est le cas, entre autres, du CPL du général Aoun, des Maradas du clan chrétien pro-syrien de Frangié, du Parti National Social….), d’autres formations aux optiques différentes y restent hostiles. C’est ainsi le cas des Forces Libanaises de Samir Geagea, du parti des Kataeb d’Amine Gemayel, du Bloc National de Carlos Edde, le Courant du Futur de Saad Harriri, du Parti Socialiste Progressiste de Walid Joumblatt, du Premier ministre Fouad Sinioria de la majorité du gouvernement, de l’Union Maronite Mondiale, d’évêques et de patriarches… Pour autant, les libanais chrétiens, quel que soit leur « camp », comprennent et approuvent dans leur très grande majorité la position qui est celle de Jean-Marie Le Pen, à savoir son refus que des soldats français servent de tampon entre Israéliens et miliciens du Hezbollah.

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