Les députés frontistes étaient en session cette semaine au Parlement européen à Strasbourg. Au nombre des interventions, relevons celle de Carl Lang qui a évoqué le rapport Peneda et Rosa sur le futur « modèle social européen ». Le vice-président du FN a dénoncé les agissements de l’Europe bruxelloise qui depuis 20 ans, « avec la complicité de nos gouvernements, livre nos industries à la concurrence des économies asiatiques pratiquant le dumping social, laisse entrer chaque année plus d’un million d’immigrés extra-européens, pratique contre nos agriculteurs un véritable malthusianisme, démantèle nos systèmes de protection sociale et nos politiques familiales ». « Une politique de régression sociale » dont les effets catastrophiques sont connus de tous : 20 millions de chômeurs, désintégration industrielle, mise en jachère de centaines de milliers d’hectares, écroulement démographique, territoires entiers « en voie de libanisation ». Carl Lang a rappelé que c’est ce bilan notamment que « les peuples français et néerlandais ont rejeté l’année dernière, lors des référendums sur la constitution européenne ». « Seule une Europe des patries, fondée sur les principes ayant fait la grandeur de notre civilisation – la nation, la famille et la liberté – permettra à notre continent de constituer de nouveau un modèle social », a affirmé le député européen FN. Lydia Schénardi est intervenue pour sa part sur le rapport Gröner visant à « combattre la violence faite aux femmes » . « Dans l’Union européenne une femme sur cinq a subi des violences dites domestiques, c’est-à-dire des violences de la part de son mari ou partenaire. Mais n’oublions pas que ces chiffres ne tiennent compte que des violences déclarées », a-t-elle de prime abord observé. « Il faut mettre l’accent », a-t-elle poursuivi, sur le fait que la grande majorité de ces abus sont liés à des cultures ou des sociétés particulières et je pense tout particulièrement à l’Islam et aux pays où la loi coranique est en vigueur et dans lesquels lapidations, mutilations génitales, immolations ou encore mariages forcés font partie de la culture, de la religion et des mœurs ».