Évoquant une France qui se tribalise, se communautarise, se féodalise, un Etat qui a abandonné l’idée même de nation, Marine Le Pen a dénoncé avec autant de force la situation catastrophique de l’Education nationale rongée par l’idéologie marxiste, où « la transmission du savoir est en panne ». « Qu’a fait l’UMP depuis 14 ans ? Rien ! ». « Les responsables de l’UMP ont laissé faire cela, ils nous font aujourd’hui le coup de la rupture (…) mais ceux qui ont mis le feu ne peuvent pas être ceux qui vont l’éteindre », a affirmé la dirigeante frontiste. La vice présidente du FN a dénoncé pareillement la persécution par le gouvernement des automobilistes, « une vache à lait, ponctionnée à tous les niveaux » – proies tellement plus faciles que les voyous des banlieues- rappelant au passage que Jean-Marie Le Pen a dit que s’il était élu à la présidence de la République il y aurait une amnistie de tous les délits qui ne comportent pas de risques d’accidents corporels. Elle a également donné sa conviction selon laquelle l’Impôt Sur la Fortune est « un impôt crétin », « le plus bête qui existe, un impôt idéologique », « de lutte de classes », qui pousse le riche à partir pour placer ses capitaux ailleurs. Choix que n’ont pas les pauvres, les contribuables des classes moyennes, premières victimes des politiques de l’UMPS.