Le débat en 2007 portera sur « un choix décisif entre une gauche archéomarxiste et une droite néo-nationaliste », a affirmé Jean-Marie Le Pen qui a dit espérer que la campagne lui donnera une vraie visibilité médiatique, à l’heure où « Mme Royal et M. Sarkozy monopolisent les médias et caracolent dans les sondages. A ce sujet, le porte-parole de la France Française a noté qu’il était crédité actuellement du double de voix que ce qu’il faisait à la même période en 2001… « Je ne définis pas mon action politique par rapport aux sondages », a encore précisé le candidat national, « le pays est dans un grave danger, il doit en prendre conscience. Je traite des problèmes que je considère comme essentiels et si ils ne figurent pas en tête des préoccupations des Français, tant pis, moi je prends la hiérarchie des sujets et je donne des méthodes ». Jean-Marie Le Pen a réitéré sa volonté de mettre en place une « République référendaire » s’il était élu en 2007 afin de rendre au peuple la parole que lui a confisquée « l’Établissement ».