Bruno Gollnisch était vendredi l’invité de Michel Field sur LCI. Interrogé notamment sur l’Union patriotique, le directeur opérationnel de la campagne Le Pen a souligné que « cet appel très généreux » à l’union allait bien au-delà de la personne de Bruno Mégret, qu’il visait des gens « qui ont été avec nous ou pas » . « Au nom de l’intérêt national nous sommes prêts à beaucoup de choses ». « Si Philippe de Villiers, qui a roulé pendant des années avec l’UMP, était sincère dans son désir de rompre avec l’établissement, il devrait accepter cette offre », a indiqué le Délégué général du FN. Reste que « L’UMP a annoncé qu’il n’y aurait pas de candidats contre ceux de M. de Villiers, ce qui prouve que la connivence continue ». « Objectivement, Philippe de Villiers est « un leurre agité par l’UMP » pour rogner sur l’électorat de la droite nationale « dans toutes les circonstances décisives ». Et Bruno Gollnisch de rappeler que le président du MPF a toujours appelé lors du second tour de toutes les élections (présidentielle et législatives de 2002 comprises) à voter pour les gens qu’il éreinte le reste de l’année. En conclusion, le dirigeant frontiste a assuré que « tant que les électeurs de la droite nationale seront traités en parias, nous n’aurons pas à faire de cadeau au Système ».