Mais, les Français hélas commencent à en avoir j’habitude, les promesses de l’UMP n’engagent que ceux à qui elles sont faites. Concernant le dossier Gaz de France, le parti de Nicolas Sarkozy a mis à peine deux ans à se renier, puisque la loi votée en 2004 par la majorité indiquait que l’État ne pouvait descendre en dessous de 70 % dans le capital de GDF. Quant aux socialistes qui se drapent aujourd’hui dans le rôle des défenseurs de l’intérêt national et du service public, il n’est pas inutile de pointer leur tartufferie qui atteint une nouvelle fois des sommets. Souvenons-nous que les euromondialistes du PS ont accepté sans broncher à Bruxelles en 2000, Lionel Jospin était alors Premier ministre, la libéralisation du marché de l’énergie. Vice président du Front National en charge des Affaires sociales, le député européen Carl Lang a affirmé pour sa part qu’ « il est impératif pour le FN que l’État reste l’actionnaire principal du groupe Suez-GDF ». « Au nom de la nécessaire souveraineté énergétique qui s’inscrit dans notre logique générale de souveraineté nationale. Le libéralisme doit s’arrêter là où commence le mondialisme ! ».