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Sarkozy choisit son camp…qui n’est pas celui de la France

Poursuivant sa campagne électorale avec l’argent des contribuables, Nicolas Sarkozy était aux Etats-Unis ces jours derniers en compagnie de son épouse Cécilia, du très atlantiste député UMP Pierre Lellouche et du publicitaire Jean-Michel Goudard. Il a notamment participé aux cérémonies commémorant le 11 septembre. Le tropisme américain du président de l’UMP est bien connu et ne manque pas d’inquiéter les patriotes attachés à l’indépendance de la France. Certes quand M Sarkozy loue « l’énergie » des Américains et le « plein emploi » Outre-Atlantique, on ne peut que lui donner raison. La mentalité américaine, fonçeuse et optimiste, pays où les initiatives et le travail sont encouragés, est en effet à mille lieues de notre société française nécrosée par le poids des corporatismes, la chape de plomb qu’y fait peser un socialo-marxisme toujours vivace. Pour autant, « Sarkozy l’américain » ne cache pas sa volonté d’aligner la politique étrangère de notre pays sur les menées du Nouvel ordre mondial. Il suffit pour cela de lire les pages consacrées à la politique étrangère dans son livre « Témoignages »…. Une nouvelle fois, au détour de ses rencontres avec George Bush, de ses dîner en ville avec des « personnalités qui comptent », le président ministre de l’UMP n’a pas ménagé les déclarations d’allégeance à la Maison Blanche. Tel un bon petit « faucon », Sarkozy a repris les diatribes d’un Paul Wolfowitz ou d’un Richard Perle en affirmant que « L’Iran n’a pas le droit de se doter de l’arme nucléaire. La diplomatie doit être notre arme principale, mais je pense qu’il faut laisser toutes les options ouvertes ». Comprendre l’option militaire qui, comme le rappelait samedi Jean-Marie Le Pen, mènerait tout droit à une déflagration mondiale –voir notre précédente édition. Pas besoin d’être grand clerc pour penser, comme l’écrit l’hebdomadaire Marianne dans son dernier numéro, qu’un Sarkozy président de la République aurait engagé les troupes françaises en Irak aux côtés de celles de « l’axe du bien ». Un Sarkozy qui a enfoncé le clou devant la French American Foundation à Washington, appelant à un dialogue «constructif, sans arrogance, sans mise en scène » entre Paris et Washington. Une pierre dans le jardin de Dominique de Villepin qui s’était opposé en 2003, avec un certain panache, aux menées du Nouvel ordre mondial en Irak, au nom des intérêts bien compris de notre pays.

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