Bruno Gollnisch soutient la demande de grâce présidentielle en faveur de Michel Lajoye
Michel Lajoye, incarcéré à l’âge de 20 ans en 1987, détient « le record absolu de détention pour une tentative d’attentat qui n’a causé aucune victime » (FDA Quotidien des 6 et 11/07/2006). Or, a-t-on appris cette semaine, la Cour de Reims a rejeté l’appel de M. Lajoye qui possède pourtant tous les éléments d’une bonne réinsertion mais qui ne peut donc espérer sortir de prison avant fin 2009. Bruno Gollnisch, qui estime que M. Lajoye a plus que largement payé sa dette à la société, a soutenu la demande de grâce présidentielle en faveur de Michel Lajoye, lequel « n’a pas été remis en liberté conditionnelle quand des assassins multirécidivistes comme les Pierre Bodein, Patrick Trémeau, Jean-Luc Cayez, Michel Four-niret ont bénéficié, malgré leurs crimes, de réductions de peine automatiques, qu’ils ont mises à profit pour recommencer à violer et à tuer (…). Dans l’état de décomposition de notre justice, de dislocation de l’échelle des peines, la grâce présidentielle n’est pas, pour Michel Lajoye, une faveur, mais un devoir d’équité et de justice », déclarait notamment Bruno Gollnisch (FDA Quotidien du 22/09/2006). Comme le note le communiqué du comité de soutien de Michel Lajoye, « la liste des manifestations du « deux poids, deux mesures » est largement connue et s’allonge chaque jour… Des assassins de Sohane à ceux de Romain, de la mansuétude à l’égard de l’écolo-gauchiste Alain Tradez, ou des incendiaires de Mulhouse en passant par la correctionnalisation des violences commises dans les banlieues en novembre 2005, on assiste dans ce pays à la mise en place d’une double échelle des peines où les violences en bandes armées avec guet-apens commises sur des policiers par des jeunes sont considérées par certains médias comme un jeu non prémédité. »