Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Un « tsunami » en 2007

« Je ne crois pas à la justice de mon pays », a encore affirmé Jean-Marie Le Pen, parlant d’expérience et répondant à ses interlocuteurs. « Les magistrats sont issus de l’Ecole nationale de la magistrature qui est beaucoup plus une fabrique d’idéologues que de magistrats », évoquant encore l’extrémisme du Syndicat de la Magistrature qui pèse 30% des voix. Il a aussi pointé les effectifs insuffisants du nombre des magistrats, effectifs qui n’ont pas varié depuis le XVIIIème siècle. Et pendant ce temps, l’insécurité s’aggrave, la criminalité violente s’accroît, comme le prouvent les statistiques du ministère de l’Intérieur. D’autant que les effectifs policiers ne sont pas très bien répartis, le candidat national observant qu’il y a trop de policiers à Paris, lesquels sont employés « à verbaliser, à ramasser de l’argent pour le ministère des Finances ». Si on ne peut le prendre en défaut sur son respect des règles démocratiques et républicaines depuis 50 ans , « on ne peut pas en dire autant de mes adversaires », a affirmé Jean-Marie Le Pen qui a redit sa conviction d’être au second tour de la présidentielle. « Si j’en crois la presse européenne je suis actuellement crédité de 20 à 22%, il y a aura un « tsunami dans les urnes en 2007 », « les sondages français me donnent actuellement le double de ce que j’avais en 2001.(…) Je serai au second tour car les Français ont vraiment envie que ça change. (…) Mes propositions paraissent plus crédibles et sérieuses qu’il y a quelques années » ; « les Français ne sont plus disposés à faire confiance aux politiciens de l’Etablissement », a-t-il affirmé.

Quitter la version mobile