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« Feu rouge partout »

Jean-Marie Le Pen se montre confiant dans ses chances en 2007 : « les sondages actuels me donnent deux fois plus d’intentions de vote que six mois avant la dernière élection présidentielle. Je dois donc être dans une fourchette de vote de 20 % à 22 %. Si le schéma est le même qu’en 2002, c’est-à-dire une certaine division dans chaque camp, je serai au deuxième tour. Il y aura donc un des soi-disant grands qui restera au tapis ». Quant à Nicolas Sarkozy, « il s’agite beaucoup pour faire croire à l’originalité de son message, mais sans résoudre la contradiction qui est la sienne. On peut la résumer ainsi : Monsieur, vous y êtes, au pouvoir ! Nous sommes dans un pays où un préfet d’un département de la région parisienne écrit : « La situation est explosive. » Et monsieur Sarkozy estime avoir gagné la bataille de la sécurité ? ». Plus largement, Jean-Marie Le Pen relève que « nous sommes au feu rouge partout. Il n’y a aucun domaine où l’on voit quelque chose qui pourrait être favorable. Sur le commerce extérieur, les déficits sociaux, l’école, la santé publique, c’est négatif sur toute la ligne… L’Europe, c’est l’endroit du monde où la croissance est la plus faible. Les Français ont acheté un vélo, mais il a des roues carrées ! ».

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