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En 2007, le choix est clair !

Secrétaire départemental et Conseiller régional de Haute-Savoie, Dominique Martin était opposé en débat jeudi sur la chaîne TV8 Mont blanc, qui couvre les deux Savoie et une partie de l’Ain, à Claude Giroud, vice-président UMP du Conseil général de Savoie et maire d’Albens ; une commune où Jean-Marie Le Pen était arrivé en tête le 21 avril 2002 et où le NON au référendum du 29 mai 2005 avait frôlé les 54 %… Une confrontation remportée haut la main par le responsable frontiste qui n’a pas eu grand mal à acculer le représentant du parti sarkozyste à la défensive. De la poursuite de l’immigration, appelée de ses vœux par le président-ministre de l’UMP, en passant par l’augmentation vertigineuse de la délinquance et les dénis de « patriotisme économique », Dominique Martin a relevé la nocivité d’un gouvernement opposé au sain principe de « préférence nationale ». Et « il ne faudra pas compter sur Sarkozy pour faire demain ce qu’il n’a pas voulu, pu ou su faire aujourd’hui », a affirmé Dominique Martin, puisque « le président de l’UMP, dont le parti constitue le groupe le plus puissant de l’Assemblée nationale, n’a jamais rien fait pour infléchir la politique de la droite mondialisée qu’il partage ». « Un Nicolas Sarkozy qui méprise la volonté populaire », a encore souligné l’élu du FN, puisqu’il a prévenu que, s’il était élu en 2007, il entendait faire passer la Constitution européenne en la soumettant cette fois-ci non pas aux suffrages des Français mais uniquement à ceux des parlementaires. Dans les cordes, M. Giroud s’est réfugié dans la langue de bois, notamment lorsque Dominique Martin a pointé l’évolution néfaste des flux migratoires, la France étant passée en quelques décennies d’une immigration de travail, d’origine polonaise, italienne, espagnole, portugaise principalement, à une immigration de peuplement avec les conséquences que l’on sait. Enfin, Dominique Martin a invité M. Giroud, en tant que vice-président du Conseil général à ne pas faire pression sur les maires, afin que ceux-ci aient la possibilité de parrainer la candidature de Jean-Marie Le Pen, comme la loi leur fait devoir de permettre à un candidat sérieux et représentatif de se présenter aux suffrages de nos compatriotes.

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