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« La sauvagerie quotidienne a encore franchi un degré »

Si les médias ont décidé de taire très largement les incendies de véhicules qui se sont multipliés cette fin de semaine – officiellement pour éviter tout effet d’émulation entre bandes –, le terrible drame de Marseille où une étudiante d’origine sénégalaise a été brûlée vive samedi dans un bus – elle lutte actuellement contre la mort – n’a pu être caché. Dépassé par la tournure des événements, Dominique de Villepin organisait lundi une réunion de crise avec le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy, le ministre des Transports Dominique Perben, la présidente de la SNCF Anne-Marie Idrac, le président de la RATP Pierre Mongin et le délégué général de l’Union des transporteurs publics Bruno Gazeau. Conseiller Régional Front National de Provence-Alpes-Côte d’Azur, Stéphane Durbec a relevé que c’est parce que le chauffeur de ce bus a respecté le règlement et n’a pas pris entre deux stations des jeunes qui lui faisaient signe que trois individus, en guise de représailles, ont attendu le retour du bus de la ligne 32, dans le 13ème arrondissement de Marseille. « Les « jeunes » ont fait irruption dans le bus et l’ont aspergé d’essence… ainsi qu’une jeune passagère. (…) Nicolas Sarkozy, malgré ses promesses, démontre que son Kärcher n’était en fait qu’un brumisateur. Les Français honnêtes et de toutes origines ont droit à la sécurité ! », a affirmé Stéphane Durbec qui est candidat du FN dans la 8ème Circonscription des Bouches-du-Rhône, là où s’est déroulé ce drame. « La sauvagerie quotidienne a encore franchi un degré », a relevé pour sa part Bruno Gollnisch. « Les responsables sont naturellement les criminels eux-mêmes, mais aussi les politiques qui encouragent par idéologie, ou tolèrent par lâcheté, l’irruption de nouveaux barbares, et paraissent surtout préoccupés de leur trouver des excuses », le Délégué général du FN faisant ici nommément allusion à Dominique Perben et Nicolas Sarkozy.

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