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L’épidémie se propage

Jean-Marie Le Pen était dimanche à Parçay-Meslay (Indre-et-Loire), à côté de Tours, pour un banquet patriotique qui a rassemblé 700 personnes et de nombreux cadres frontistes comme Jean Verdon, président du groupe FN de la région Centre, les Conseillers régionaux Philippe Loiseau, Jacques Dautrême, Michel Hubault, Jean-Lin Lacapelle, Véronique Jamet, Armelle Gantier, Miguel de Peyrecave, les conseillers municipaux Marie-Christine Toutay, Mme Lemaître et M. Chassier. La petite centaine de contre-manifestants qui beuglaient des slogans de haine ont été fermement tenus à l’écart par les forces de l’ordre qui n’ont pas hésité à leur distribuer de nombreux PV pour « entrave à la circulation ». Lors du point presse précédant ce rassemblement, le candidat à la présidence de la République a bien sûr évoqué le drame de Marseille et plus largement la situation des banlieues. « Un scénario a été élaboré, si on voit brûler un ou deux bus par jour, c’est qu’il y a une stratégie de tension, un scénario de provocation », a-t-il déclaré, notant qu’involontairement les médias « suscitent des vocations ». « La police doit recevoir des ordres pour agir en état de légitime défense contre ceux qui l’attaquent, y compris par des tirs à balles réelles. Un cocktail Molotov c’est une arme par destination », a encore relevé Jean-Marie Le Pen. Interrogé par un journaliste sur le « profit » qu’il pouvait tirer de ce « scénario de tension », le candidat à la présidence de la République a manié la métaphore médicale : « quand il y a des épidémies de grippe, les médecins profitent du développement de l’épidémie ».

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