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Un vrai défi à relever

Juste avant que Jean-Marie Le Pen ne prenne la parole dans la superbe grange de Parçay-Meslay, Jean Verdon a relevé que « dans nos campagnes touchées elles aussi par l’insécurité », « par l’immigration » et « par les conséquences de l’Europe de Bruxelles », « les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre que le seul vote utile est aujourd’hui le vote Front National ». « Aujourd’hui, un puissant mouvement de prise de conscience se dessine chez nos compatriotes pour réagir contre les périls qui menacent notre pays : l’explosion des violences, la montée de l’islamisme, les délocalisations, la dissolution des valeurs fondatrices de notre civilisation pour ne citer que celles-ci ». « Les conditions sont maintenant réunies pour que le Front National fasse à nouveau une percée aussi spectaculaire que le fut celle des années 80 », a-t-il prédit. Le président du FN a annoncé pour sa part le départ le 15 novembre d’une « marche verte » qui durera jusqu’au printemps 2007. Il a axé son discours sur la présentation des neuf mesures centrales de son programme pour sauver le monde rural, notamment la parité des retraites avec le régime général, un moratoire sur la dette agricole, des aides à l’installation pour « 15 000 jeunes agriculteurs par an » et un plan contre la désertification rurale. Et ce à l’heure où des colosses démographiques en pleine expansion économique comme « L’Inde parce que l’eau va manquer pour irriguer les champs, et la Chine en raison de la hausse du niveau de vie » peuvent à très court terme se tourner vers la production agricole de notre pays. « C’est à préparer les jeunes agriculteurs de France à cet appel d’offres géant que je vais consacrer ma présidence », a lancé le candidat à la présidentielle. « Alimenter le monde au XXIe siècle, voilà le vrai défi » alors que les euromondialistes contraignent les éleveurs de bovins « à éliminer leurs troupeaux » et les vignerons à arracher « 400 000 hectares en cinq ans » au profit des vins de l’hémisphère Sud. « Je ne laisserai pas Bruxelles vous amener à l’abattoir de la mondialisation », au moment où une « casse sociale aussi sauvage que dans la sidérurgie des années 1980 » se met en place.

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