Site icon Le blog de Bruno Gollnisch

Jamais ça !

La Ligue des Droits de l’Homme, soutenue par les groupes de pression habituels (dont le PS), vient d’organiser un peu partout en France une semaine de « votation citoyenne ». Objectif : faire pression pour obtenir le droit de vote et d’éligibilité des étrangers aux élections locales. Ces pseudo référendums illégaux n’ont de citoyens que le nom, puisque n’importe qui (majeur, mineur, Français, étranger, et même pékin de passage) peut y participer. L’exercice rencontre très peu de succès, mais il est relayé par la presse, qui en profite pour imposer le débat dans la campagne.

Aucun des arguments des partisans du droit de vote aux étrangers n’est recevable. Le premier : dix-sept pays européens sur vingt-cinq octroient ce droit et la France serait en retard. Mais est-il nécessaire d’imiter les âneries des autres ? Ils avancent aussi que ce droit étant déjà accordé aux ressortissants de l’Union européenne, le refuser aux autres étrangers procèderait du racisme. Outre que les Européens dont le pays n’est pas membre de l’Union (Norvège…) n’en bénéficient pas, la France n’a accordé ce droit que pour deux types d’élections, et sous réserve d’une stricte réciprocité, réciprocité qu’il sera plus difficile d’obtenir (pour ce que cela servirait !) de l’Algérie ou du Pakistan que du Luxembourg. Ils soulignent parfois, dans un soutien osé du retour au suffrage censitaire, que toute personne payant l’impôt devrait pouvoir participer à l’élection de ceux qui les votent. On est tenté de leur demander : et ceux qui, étrangers ou Français, en sont systématiquement exonérés ? Voteront-ils ? On marche sur la tête ! Une telle proposition traduit aussi une conception de la nation purement idéologique, et non charnelle. Le premier pays à avoir accordé le droit de vote à tous les étrangers fut, en 1992… l’Union soviétique. Elle ne courait pas grand risque : les heureux électeurs ne pouvaient voter que pour les communistes. Ce précédent ne plaide pas en faveur de l’internationalisme, c’est le moins que l’on puisse dire.

La véritable raison, on l’a trouve sous la plume de Driss El-Yazanni, dans « Libération » : il faut « desserrer l’étau extrémiste », c’est à dire noyer les voix des Français patriotes pour empêcher le FN de faire de bons scores. Donc, puisque les électeurs français ne votent pas « bien », changeons les électeurs ! La gauche se pare de générosité mais y voit surtout ses propres intérêts : selon les études, près de deux tiers des nouveaux naturalisés se classent à gauche et votent avant tout pour l’intérêt de leur communauté, c’est à dire pour ceux qui lui donneront des droits sans lui imposer de devoirs. Les complices de ce projet criminel se trouvent aussi à l’UMP : Sarkozy et beaucoup d’élus de sa majorité y sont favorables, selon leur technique habituelle « un pas à droite, deux pas à gauche ».

Alors Français, si vous voulez rester maîtres chez vous, en 2007, votez Le Pen.

Quitter la version mobile